Newton de 150 à fourche, et autres.

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Newton de 150 à fourche.

La réalisation d'un télescope n'est pas une entreprise insurmontable. Il est important, ou plutôt primordiale, de respecter quelques règles élémentaires qui vont influencer sur le résultat finale.

Voici la réalisation d'un télescope de type Newton de 150 mm de diamètre. Le socle est en métal, la fourche et le tube en contre plaqué.

La première chose très importante est de trianguler les éléments entre eux, que ce soit du métal comme ici ou du bois il ne doit pas y avoir de possibilité de déformer le socle. Noter ici une des trois tige-filetée qui vont permettre le réglage du piétement.  Ci dessus l'extrémité du tube fixé avec la fourche, ce tube est muni d'une pointe avec une bille de roulement qui vas permettre le contact et la rotation de la fourche. La partie supérieur du tube (sous la fourche) a été tournée pour recevoir le secteur lisse et pour s'appuyer sur les roulements. Il est aussi important de ne pas négliger le diamètre du tube, toujours pour éviter les flexions. Deux photos qui montre la partie basse qui va recevoir la pointe de la fourche, (ici c'est un vieux roulement soudé qui sert de cage) et l'autre montre les deux roulement qui serviront d'appuis et de guidage pour la rotation de la fourche.
Sur ce cliché la fourche en contre plaqué avec les boulons qui maintiennent le tube métal solidaire de la partie bois. Il est bien de sur dimensionner la fourche car là aussi la robustesse est utile. De plus on a toujours tendance à rajouter des instruments sur le tube du télescope et le surpoids est directement une contrainte pour la fourche. La partie haute de la fourche avec le système de serrage de la raquette située sur le coté du tube du primaire. Notez également la forme triangulaire des montants de la fourche, toujours pour renforcer la structure. N'oublions pas que dans certaines positions le tube repose sur un seul bras de la fourche. L'araignée constituée d'une pièce de plomberie percée taraudée pour les vis de réglage. Le secondaire est dans un petit tube coupé à 45°. Les pattes de l'araignée sont réalisées avec 2 morceaux de feuillard métal d'emballage. Un morceau de tige filetée fendue avec une pointe comme goupille permet la tension depuis les 4 angles.
Le barillet, chez moi toujours fabriqué sur le même principe, 3 inserts avec 3 vis poussantes, 3 autre insert avec 3 vis de maintient du miroir primaire et pour finir 3 ou 4 patte d'équerre avec un petit roulement afin de supporter le miroir lorsque l'on incline le tube. Veiller à bien laisser un jeu d'un dixième, (avec une cale d'ajusteur) entre le miroir et les butées car toute contrainte entraîne une déformation du primaire, en aucun cas il ne doit être bloqué, il doit rester libre, c'est encore une règle primordiale à respecter. Ci dessus le barillet en place, on y remarque les trois vis poussantes et les trois vis de maintient. Lors du réglage de ces vis, faire attention de ne pas serrer le miroir, toujours à cause des contraintes mécanique. Autre vue du secondaire, (la partie mobile) on remarque le tube coupé en biais et la petite patte de soutient qui évite au miroir de sortir de son logement.
La platine ronde porte oculaire, là encore trois vis dans trois inserts pour pouvoir tourner le porte oculaire ou le remplacer par autre chose, (platine photo par exemple). On remarque le réglage en déclinaison avec une molette, la raquette étant maintenue pas la pince de la fourche. Rudimentaire mais efficace ! Le tube vu en bout, on distingue 4 tasseaux placés dans les angles du tube pour augmenter la solidité de celui-ci. L'avantage d'un tube carré est la simplicité de construction et aussi d'éviter une partie de la turbulence dans le tube. Les angles "cassent" les effets de rotation de la turbulence.  Le secteur lisse avec sa vis de blocage qui servira à l'entraînement de l'ensemble. 
Un chercheur "maison" mais fonctionnel. L'ensemble monté avec une lunette de suivi. Un cache pour fermer le tube et éviter la poussière est visible en bas contre le piétement.
La mise en peinture. Intérieur en noir et extérieur en blanc. Dernière touche de finition et la mise en place des contrepoids pour un bon équilibrage de la monture.

Le système d'entraînement est réalisé par une vis sans fin et un secteur lisse.

Newton à fourche autres principes.

Voici ci contre l'ossature d'un montage à fourche entièrement en bois, comme à chaque fois il faut respecter la triangulation, qui donne la rigidité à l'ensemble du montage. Ci-dessus la fourche, l'axe est une récupération d'un arbre avant de 2 CV et qui a été rectifié pour tourner, en partie haute en appuie dans une cage et en partie basse en butée sur une bille de roulement. simple mais efficace.

Ci-dessus, les éléments du pied démonté, car l'ensemble est monté par vis métaux et inserts. La rectification au tour d'un tube qui vas coulisser dans le caisson du montage de droite. La fourche permet de recevoir plusieurs modèles de tubes, ici un caisson dans lequel tourne le tube, se qui permet une observation confortable.

A gauche deux araignées et deux barillets. L'araignée de gauche à 3 fixations, ce qui réduit la longueur des aigrettes sur les photos mais en contre partie il y en a 6. Le modèle de droite est un modèle à lame courbe, pas d'aigrette mais une tâche de diffraction plus volumineuse. Pour les barillet mon principe est toujours le même et est très basique. 3 vis poussantes, 3 vis de maintiens du miroir et 3 équerres avec petit roulement pour le calage latérale. ATTENTION il ne doit pas y avoir de contrainte mécanique entre miroir et fixations. Les vis sont systématiquement guidée par des inserts M8 ou M6 suivant besoin.

A droite, ma toute première réalisation beaucoup de travail, une efficacité douteuse mais il faut bien commencer. Nostalgie un peu ...j'étais jeune.

Newton à fourche sous coupole.

Configuration de base du newton 200 ouvert à 7. Le système de lecture horaire et son éclairage. Repère pour l'ascension droite.
Rattrapage AD, un système manuel et un motorisé sur le même bras. Gros plan. Vis sans fin à faible vitesse et couronne pour affiner le réglage.
Pour l'entraînement en Alpha le principe est celui du secteur lisse avec palonnier. l'ensemble est caché sous le plancher car ce montage est un peu encombrant. Une vis sans fin en inox montée sur paliers autolubrifiants et butée de fin de course pour le rattrapage. Le moteur est monté sur un disque 'déverrouillable', (flèche rouge), pour 'rembobiner' l'écrou quand celui-ci arrive en fin de course.
le rattrapage avec une vis poussante. Le feuillard bleu est celui du palonnier. Moteur pour le rattrapage en alpha, (flèche verte).
Détail du palonnier et du guidage anti-rotation en partie basse, (flèche bleu), butée à bille du rattrapage en alpha, (flèche. rouge) et démultiplication pour le rattrapage, (flèche verte). L'ensemble de la réalisation sous coupole, aujourd'hui entièrement démonté, déménagement oblige et non remis en service, faute de temps, et aussi car le primaire est monter en Dobson. Construction du Dobson.

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